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Les Trois font la paire



Argument

Un acteur a été assassiné à Montmartre durant le tournage d’une comédie farfelue. Le commissaire Bernard est aussitôt chargé de l’enquête mais ses investigations piétinent jusqu’au jour où l’on découvre que le crime a été filmé. Dès lors, la PJ se retrouve face à trois suspects potentiels : deux jumeaux, clowns à Médrano et une petite frappe.


Distribution

Actrice-Acteur Personnage
Michel Simon Le commissaire Bernard
Sophie Desmarets Albertine Piédeloup, dite Titine
Darry Cowl Henri Valpreux, le réalisateur
Jean Rigaux Marcel Bornier, le cabot
Pauline Carton Eveline Bernard
Clément Duhour M. Jean, le chef
Philippe Nicaud Jojo, Teddy and Partner
Jane Marken Georgette Bornier
Robert Dalban L’inspecteur Walter
Gilbert Boka Duval, le producteur
Julien Carette Léon, le patron du bistrot
Christian Méry Ernest, un gangster
André Numès Fils Le secrétaire du commissaire Bernard
Yvonne Hébert Madame Walter
Jacques Ary Un client du bistrot
André Chanu Agostini, le chef opérateur
Emile Genevois Dumont, le régisseur
Henry Djanik Bébert, un gangster
Georges Atlas Un gangster
Jacques Famery Le clown
Claude Larry Un agent
Jean Dunot Un planton
Fernand Bellan L’inspecteur Ravaud
Jeff Patnicelli L’inspecteur Goulot
Roger Royer * Un agent (cf. discussion)
Sacha Guitry Lui-même en présentateur-narrateur (générique et fin)


Fiche technique

Réalisation Sacha Guitry Clément Duhour
Scénario, adaptation et dialogues Sacha Guitry
Assistants réalisateurs Gérard Renateau et Jean-Claude Devernet
Production Clément Duhour, Alain Poiré pour C.L.M et S.N.E Gaumont
Directeur de production Gilbert Bokanowski
Distribution Gaumont
Genre Comédie policière
Durée 01:25:00
Année 1957
Date de sortie en salle 17 mai 1957 aux cinémas Gaumont Palace et Aubert
Pays de production France
Décors Raymond Gabutti, assisté de François de Lamothe
Photographie Philippe Agostini
Cadrage Jean-Marie Maillols et Raymond Letouzey
Montage Paulette Robert
Son Jean Bertrand
Enregistrement Omnium sonore, procédé Euphonic, studios Decca
Musique Hubert Rostaing
Direction musicale Pierre Spiers (éditions musicales-Tour Eiffel)
Maquillage Louis Dor
Photographe de plateau Jean Klissak
Script-girl Colette Thiriet
Régisseur Charles Lahet
Répétitrice Flore Florenne
Ensemblier Roger Bar
Affichiste Clément Hurel
Administrateur général Pierre Aubart
Tournage du 21 janvier au 11 février 1957, réalisé aux studios François Ier
Meubles Galeries Barbès
Tirage Laboratoire G.T.C. de Joinville
Format Son mono - 35 mm - Noir et blanc - ratio - 1,37:1
Visa d’exploitation 19.057




Critique

La seconde est un policier-bouffe avec trois sosies, un commissaire et des comparses. Un crime est commis au cours du tournant d’un film... On trouve deux coupables et les complices tuent I troisième, ce qui permet à la morale de tirer son épingle du jeu. Il peut paraître quelque peu bizarre de réunir deux films aussi opposés et de valeurs aussi différentes que Niok et Les Trois font la paire. C’est bizarre en effet, mais ils enferment le destin des cinéastes. L’un est une aurore et l’autre un crépuscule. L’un contient toutes les promesses, l’autre n’a plus rien à promettre. L’un, le triste, est gonflé de sève, l’autre, le gai, contient toute la tristesse des déceptions.

Dès la première image, Sacha Guitry a le courage de jouer un auto-sketch... lui, au téléphone racontant, imaginant une consultation, se cadrant dans ces I documents de musée qui lui sont proches. Lui, barbu, maigri, méconnaissable tant qu’il force au silence. Après l’avoir vu, nous comprenons l’essoufflement de ce qui fut le pâle reflet des clinquants, de la pénible marche de sel piétinantes. Les Trois font ici re prouve la volonté d’un roi qui continue. Dire autre chose que cela en deviendrait indecent.

R.-M. Arlant, Combat, le 29 mai 1957


Journal

Combat, le 29 mai 1957
Combat, le 29 mai 1957


Citation

- Car dans aucun métier, on ne se déteste autant qu'au théâtre ou au cinéma. - Tu sais bien que, pour moi, un film, une pièce, un roman, c’est un point de départ, ou bien un but, choisi d’avance...Mais je préfère les points de départ, car on est le maître des événements qui vont se produire, jusqu’au moment où on en devient l’esclave.



Vidéos

Les trois font la paire - René Chateau Edition - DVD


Affiche